Un nouveau cycle et beaucoup d’événements.
Chères spectatrices, chers spectateurs,
Si vous retrouvez cette semaine nombre des vestiges de nos anciennes programmations, vous redécouvrirez aussi le cinéma de Peter Yates, maître méconnu du polar, qui s’essaya à bien d’autres genres et réalisa un monument (Bullitt), dérivé de Robbery,que nous ressortirons mercredi prochain. Et commençons par nos nombreux événements.
Ça commence mercredi à 20h, avec un nouvel échange entre spécialistes des salles d’audience et d’autres obscures. L’avocat Henri-Louis Delsol et le critique de cinéma Timothée Gérardin jugeront Clint Eastwood, réalisateur et interprète de Josey Wales hors-la-loi, second western de l’auteur, où il développe ses thèmes : vengeance, violence, amour… Verdict pendant le débat.
Jeudi sera une Soirée Tyler Taormina, jeune cinéaste dont nous repérâmes et sortîmes le premier long-métrage, Ham on Rye, délicat portrait de l’ennui adolescent dans une banlieue américaine. Après l’avoir revu en sa compagnie à 19h15, nous enchaînerons à 21h avec Happer’s Comet, son deuxième film, inédit en salle. Merci Tyler de ta présence, et venez nombreux le rencontrer.
Soyez aussi là pour la deuxième séance de célébration du Numéro 700 de l’Avant-Scène, formidable revue qui, en publiant des scénarios, propose une autre manière de voir/lire les films. Samedi à 20h, L’Avant-Scène a invité Christian Carion, dont nous reverrons en sa présence Mon Garçon. Après avoir suivi la quête de Mélanie Laurent et Guillaume Canet à la recherche de leur fils disparu, nous débattrons avec Christian, qui réalisa un remake anglophone de son propre film (My Son).
Dimanche se prononcera kiriaki puisqu’il sera, à 16h, le théâtre d’un GrecDoc. Au programme : Retour à la terre, une histoire de sculpture d’Akis Kersanidis et Chryssa Tzelepi, précédé de Nikos Papakongos, Simples Mots du Pinde, un court-métrage de Giannis Tsiachristas.
Si L’Avant-Scène fête son 700e numéro, The Wicker Man soufflera ses 50 bougies dimanche à 20h, deux ans après avoir connu le succès dans nos salles. Pour présenter cette incroyable enquête mystico-fantastique sur une île écossaise, nous accueillerons Dominic Hardy, professeur en Histoire de l’Art à l’Université du Québec de Montréal, et par ailleurs fils du réalisateur Robin Hardy, à qui l’on doit cet indémodable « homme d’osier ».
La semaine se terminera Mardi à 19h30, avec un Ciné-club Louis Lumière. Pour nous parler de Seules les bêtes, film noir de Dominik Moll adapté d’un roman de Colin Niel, nous recevrons Yov Moor, l’un des meilleurs étalonneurs du moment. Ne lui dites pas, ce grand technicien de la nuance et de la colorimétrie est très modeste, mais sera ravi de débattre avec le public.
Même s’il fait une grande partie de sa carrière aux États-Unis, Peter Yates est un cinéaste britannique. Il s’inspira d’ailleurs du fameux braquage du train postal Glasgow-Londres pour concevoir Robbery, que nous ressortirons mercredi prochain. Pour vous préparer à découvrir ce film haletant, petit Cycle Peter Yates afin de constater les talents de ce cinéaste mort en 2011. On reverra notamment Breaking Away, histoire de bande de jeunes – que nous avions ressorti il y a quelques années -, Les Quatre malfrats et Les Copains d’Eddie Coyle, deux bons polars, et Krull, incursion du réalisateur dans l’héroïque fantaisie.
Pour le reste, on retrouve notre programme des précédentes semaines, dont le cycle Wes Anderson pour annoncer la sortie d’Asteroid City, et on boucle cette lettre avec L’Enfance de l’Art. Diane, notre responsable jeune public, nous présentera Jacob et les chiens qui parlent, de Edmunds Jansons (mercredi à 14h30), et Le Voyage du prince, de Jean-François Laguionie et Xavier Picard (dimanche à 14h).
Belle semaine.
Isabelle Gibbal-Hardy et l’équipe du Grand Action