Terry Gilliam et ses frères.
Chères spectatrices, chers spectateurs, Semaine Terry Gilliam – avec et sans ses complices de Monty Python – dans la salle Panoramique, et panachage de nos films des derniers mois (plus quelques nouveaux) en salle Club. Mais la surprise de notre programme, c’est aussi le nouveau tarif du dimanche soir : 5 € après 21h. On vous attend dimanche prochain. Et puis il y aura aussi l’événement de la semaine prochaine avec l’avant-première de Le Monde, la Chair et le Diable (World, Flesh and Devil), un film d’anticipation philosophique hallucinant, signé en 1959 par Ranald Mac Dougall. Ne ratez pas ce chef d’œuvre méconnu, bijou de mise en scène, décrypté par Patrick Brion, critique et initiateur du Cinéma de Minuit sur France 3. Ce sera mardi 29 mai à 20h, et bien sûr, suivi d’un cocktail de l’Intendance Suivra.
Mais revenons-en à notre semaine, avec en vedette Terry Gilliam, le plus cinématographiquement intéressant des Monty Python. Gilliam, l’Américain, a rejoint ce groupe de trublions Anglais délirants pour mettre un peu d’ordre à leurs sketches explosés. Mais il n’a pas cassé la fantaisiste mécanique des Monty Python pour autant. Au contraire, son inventivité et ses délires visuels donnent encore plus de folie à l’équipe. Nous vous proposons donc de revoir les grands films de cette bande d’hallucinés : La Première Folie, Sacré Graal, La Vie de Brian, Le Sens de la Vie, déjà projetés la semaine dernière et rejoints par une oeuvre moins connue, mais portée par un onirisme flamboyant : Bandits, Bandits (Times Bandits). À d’autres séances, vous pourrez aussi suivre la carrière solo de Gilliam avec L’Armée des 12 Singes, Les Frères Grimm et Lost In La Mancha, le documentaire sur le catastrophique tournage de l’adaptation que Gilliam voulait faire de Don Quichotte. Une merveille désespérante.
Dans la salle Club, ne ratez pas les derniers feux de The Good German et du Dernier Roi d’Ecosse, la ressortie de Les Contrebandiers de Moonfleet (Moonfleet), inoubliable film de pirates de Fritz Lang et Je m’appelle Elisabeth de Jean-Pierre Améris, dimanche matin dans le cadre de l’Enfance de l’Art.
Nous vous invitons à consulter notre programme pour les autres films de la semaine et à ne pas oublier Notre Vérité qui Dérange. Délicieuse semaine à toutes et à tous.
Isabelle Gibbal-Hardy et l’équipe du Grand Action