Semaine prestigieuse.
Chères spectatrices, chers spectateurs,
Cette semaine est surtout marquée par deux événements. L’un rituel – un ciné-concert-goûter dominical – l’autre nouveau : le premier Ciné-Club Positif, mardi 13 à 20h. Au ciné-concert-goûter, nous retrouverons Harold Lloyd (pour la dernière fois de la saison) dans En Vitesse (Speedy), accompagné par l’étonnante contrebasse fureteuse d’Eric Recordier.
Le Ciné-Club Positif est un nouveau rendez-vous que nous vous proposerons le deuxième mardi de chaque mois. Le Grand Action et la revue Positif se sont associés pour organiser des rencontres autour de films marquants de l’histoire du cinéma anglophone. Pour cette première, nous avons choisi de vous présenter Bird, magnifique évocation de la vie de Charlie Parker signée Clint Eastwood et interprétée par Forest Whitaker. La projection sera suivie d’un débat animé par Hubert Niogret, producteur et collaborateur à Positif depuis 1969. A l’instar de Clint Eastwood, la vie d’Hubert Niogret est rythmée par deux passions : le cinéma et le jazz, passions qu’il a réuni en produisant plusieurs documentaires musicaux.
Les réservations pour ces deux événements sont ouvertes, et les deux seront suivis d’un cocktail réalisé par l’Intendance Suivra, fournisseur officiel des bonnes choses que l’on mange et boit au Grand Action.
Avant les sorties et les événements de mi-février (voir plus bas), nous vous proposons cette semaine les derniers feux des films qui ont fait le bonheur de notre récente programmation… plus quelques autres.
Patchwork donc de talents, de genres et de films avec, en vedette, L’Illusioniste (The Illusionist) sorti en janvier, et qui sera encore à l’affiche la semaine prochaine. À Vienne en 1900, un magicien surdoué et le Prince héritier s’affrontent pour l’amour d’une femme. Magie contre rationalisme, arbitré par le chef de la police : un polar romantico-fantastique brillamment réalisé par Neil Burger,
Même époque, aux confins du 19e et du 20e et même thématique de rivalité dans Le Prestige de Christopher Nolan qui nous emmène suivre le défi que se lancent deux magiciens. Ce type de compétition a vraiment existé. A une époque, il pouvait y avoir à Londres jusqu’à cinq ou six magiciens qui se produisaient dans plusieurs théatres, le même soir. Il s’agit d’une époque où le cinéma naissant et la magie avaient beaucoup en commun.
Toujours à l’affiche à certaines séances, Une Vérité qui Dérange (An Inconvenient Truth), documentaire indispensable (et néanmoins distrayant) sur le réchauffement climatique et les Infiltrés (The Departed), le dernier polar à double-fond du grand Martin Scorsese.
Pour compléter ce programme, deux séances spéciales. Mercredi 15h30, retrouvez Russel Crowe en boxeur pendant la grande dépression dans De l’Ombre à la Lumière (The Cinderella Man), superbe fresque de Ron Howard. Dimanche à 11h, ce sera l’Enfance de l’Art avec Les trois Mousquetaires, pour la première fois adaptés en film de marionnettes par le Danois Janis Cimermanis, qui relit le mythe inventé par Dumas. Nous vous l’annoncions plus haut, mi-février sera agitée. Le 14, sortie de The Good German, le nouveau film de Steven Soderberg, avec George Clooney, Cate Blanchett et Tobey Maguire. Dans le Berlin de l’immédiat après-guerre, un journaliste recherche un amour perdu. Mais l’ex-capitale du Reich démantelé est le terrain de toutes les intrigues et de tous les dangers.
Autre sortie la semaine suivante, Le Dernier Roi d’Ecosse (The Last King of Scotland), où Forest Whitaker, aussi impérial qu’en Charlie Parker, interprète Idi Amin Dada. Un film époustouflant.
Bonne semaine.
Isabelle Gibbal-Hardy et l’équipe du Grand Action