Moi Woody, toi Jane.
Chère Spectatrice, cher Spectateur,
Notre titre est un clin d’œil aux deux grandes figures du cinéma américain qui se partagent la vedette cette semaine : Jane Fonda et Woody Allen.
Sur l’écran panoramique, Match Point, le dernier Woody Allen poursuit sa route vers le succès. Succès d’ailleurs amplement mérité pour cette parabole du jusqu’au-boutisme de l’ambition, merveilleusement incarnée par Jonathan Rhys Meyers. Au côté de ce professeur de tennis arriviste, toute une pléiade de talents, comme seul le bon Woody sait les dénicher. Évidemment, il y a Scarlett Johansson, aussi convaincante en objet de désir qu’en femme délaissée, mais aussi Emily Mortimer, qu’on verra bientôt dans le remake de la Panthère Rose, et le très séduisant Matthew Goode, qui campe avec une aisance nonchalante un fils de famille. Et n’oublions pas Penelope Wilton et Brian Cox, deux immenses comédiens de théâtre dont les interprétations d’un nombre incalculable de seconds rôles ont rendu les visages familiers.
Pour l’instant, tous nos spectateurs ont été éblouis par Match Point, tourné à Londres où Allen semble avoir trouvé un nouveau souffle.
Dans la salle Club, nous rendons l’écran à Jane Fonda afin de poursuivre la programmation de son hommage.
Revoilà donc la séduisante icône subversive des années 70 au travers des principaux films qui ont jalonné sa carrière, à raison d’un par jour.
Ainsi, de mercredi à mardi, vous pourrez voir : Le Syndrome Chinois (James Bridges), California Hotel (Herbert Ross), Une Femme d’Affaires (Alan J. Pakula), La Poursuite Impitoyable (Arthur Penn), La Maison De Poupée (Joseph Losey), La Maison Du Lac (Mark Rydell) et Stanley Et Iris (Martin Ritt).
Chaque soir de la semaine, les deux dernière séances seront consacrées à Klute, le troublant thriller d’Alan J.Pakula.
Un peu plus loin, le 14 décembre, le Grand Action sera le repaire des grands singes. King Kong viendra se réfugier dans nos salles ; dans la grande, sortie mondiale de la nouvelle interprétation du mythe réalisé par Peter Jackson. Et dans la salle Club, quelques projections de l’original de 1933, dirigé par Ernest Schoedsack et Merian Cooper.
Ensuite, à la sortie des vacances de Noël et du règne des primates géants et amoureux, nous aurons une autre surprise à proposer aux enfants de tous les âges. Pour répondre au succès du ciné-concert-goûter autour du Caméraman avec Buster Keaton, nous allons renouveler l’expérience avec un autre grand acteur du muet : Harold Lloyd.
Le dimanche 8 janvier à 16h, ce sera donc ciné-goûter-concert pendant et après la projection de Monte la Dessus (Safety Last). Ce chef-d’œuvre du burlesque est entré au panthéon de la cinéphilie, notamment par l’image du comique à lunette suspendu dans le vide à l’aiguille d’une horloge.
Pour accompagner Harold Lloyd à l’aiguille, notre ami Jacques Cambra, pianiste virtuose et grand connaisseur du cinéma muet, sera au clavier.
Les réservations pour cette séance exceptionnelle sont en vente dès à présent au tarif unique de 8 €.
Très belle semaine cinéphilique.
Isabelle Gibbal-Hardy
L ‘équipe du Grand Action