L’été au Grand Action
Chères spectatrices, chers spectateurs,
Ce mois d’août au Grand Action sera dominé par deux films majeurs : Raisons d’Etat (The Good Shepherd) et Douze Hommes en Colère (Twelve Angry Men). Le premier vient de sortir, le second est un classique : c’est l’idée du grand Action de faire cohabiter exclusivités et films du patrimoine. Dans Raisons d’Etat, Robert De Niro nous plonge dans les rouages de l’organisation la plus secrète du monde : la CIA. Des années 30 aux années 60, ce film de fiction se nourrit de faits réels pour évoquer la carrière d’un des membres de la CIA, pour lequel le secret est une seconde nature. Cette réalisation de Robert De Niro nous donnera l’occasion de projeter ce mois d’août certains des films qui ont fait de lui une star internationale, notamment devant la caméra de Martin Scorsese (dont on sent l’influence dans Raisons d’Etat). Suivez notre programmation pour voir ou revoir Mean Streets – les débuts de l’acteur – Raging Bull – une formidable composition sur le boxeur Jack La Motta – et bien d’autres films illuminés par le talent de De Niro : Taxi Driver, Casino, Heat…
Dans la salle panoramique, entrez dans l’intimité de la délibération des Douze Hommes en Colère qui doivent décider de la culpabilité d’un jeune homme accusé de meurtre. Voulue par Henri Fonda et réalisé avec brio par Sidney Lumet, qui était alors un tout jeune metteur en scène, cette adaptation d’une pièce de théâtre est à la fois une leçon de cinéma, une étude sociale acerbe et un magnifique huis clos à la violence contenue mais toujours prête à éclater. Le film de procès, dont Douze Homme en Colère est l’un des plus beaux représentants, fut un genre à part du cinéma américain. Le Grand Action veut rendre hommage à ces films souvent oppressants et parfois géniaux (car il y eut, pour les films de procès comme pour tous les autres genres, de fameuses série B). Ainsi, au cours de ce mois d’août, vous pourrez voir ou revoir L’Invraisemblable Vérité (Beyond a reasonable doubt) et Fury de Fritz Lang, Le Procès Paradine (Paradine Case), un Hitchcock où le suspense et les rebondissements ont lieu dans une salle d’audience, ou encore Témoin à charge (Witness for a Prosecution) de Billy Wilder, Autopsie d’un Meurtre (Anatomy of a Murder) d’Otto Peminger, Le Verdict (The Verdict) de Sidney Lumet…
Notre lettre hebdomadaire reprendra le 28 août, mais n’oubliez pas que l’Enfance de l’Art poursuit ses programmes du mercredi à 14h, avec, le 1er août, Le Cheval Venu de la Mer, de Mike Newell, et ensuite le mythique Magicien d’Oz de Victor Fleming. Bon mois, et rappelons aux possesseurs de la carte UGC que nos salles leur sont ouvertes.
Isabelle Gibbal-Hardy et l’équipe du Grand Action