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L'Édito

La flamme du cinéma.

L'Édito

La flamme du cinéma.

Chères spectatrices, chers spectateurs,
Venez vous consoler des affres de l’été différé au Grand Action avec toujours de bons films (dont Raisons d’Etat, le dernier De Niro) et un bel événement : notre Club Positif de juillet.

Ce mois-ci, c’est le cinéma japonais qui est à l’honneur de notre club avec un de ses plus emblématiques représentants : Kenji Mizoguchi. Né en 1898 (et mort en 1956), Mizoguchi s’est rapidement tourné vers le cinéma après une formation à la peinture. Acteur puis réalisateur au temps du muet, il participe à des films souvent mélodramatiques, mais où l’on peut déjà sentir son talent. Celui-ci éclatera dans les années 30 avec l’Elégie d’Osaka et les Sœurs de Gion, deux films où le réalisateur travaille son thème de prédilection (la condition de la femme) et son style (le plan-séquence qui enferme ses personnages, aussi sûrement que la vie le fait). Inspirés par le théâtre classique japonais et sa propre formation plastique, ses plans sont autant de tableaux minutieux qui dépeignent la vie misérable des femmes nipponnes, soumises à la double tyrannie des hommes et de la société. Dans les années 50, Mizoguchi réalise les chef-d’œuvres qui le feront entrer au panthéon de la cinéphilie. On pense bien sûr aux Contes de la Lune Vague Après la Pluie, et pas assez à Flamme de Mon Amour, un film réalisé en 1949 qui raconte le combat personnel et amoureux d’une jeune femme à la fin du 19e siècle. À l’issue de sa projection mardi 17 juillet à 20h, ce film poignant sera disséqué par le spécialiste du cinéma japonais, Hubert Niogret de la revue Positif, qui nous parlera aussi du style si particulier de son auteur. Un cocktail signé l’Intendance Suivra permettra de poursuivre l’échange un verre de saké à la main. N’oubliez pas de réserver vos places.

Outre ce rendez-vous cinéphilique, notre semaine se place sous le signe de l’espionnage. Pour sa deuxième réalisation, Raisons d’état (The Good Shepherd), Robert de Niro s’est penché sur la naissance de la CIA, où l’obsession du secret vire au délire. Pour nous raconter « la véritable histoire de l’organisation la plus puissante au monde », De Niro s’est entouré d’un casting de choix : Matt Damon, Angelina Jolie, Alec Baldwin, John Turturo et William Hurt. Sans aucun doute l’un des grands films de l’été.

THX 1138, le premier film de Georges Lucas, passe sa dernière semaine en salle club. Lucas a repris le montage, le son et l’image d’époque pour faire un film conforme à sa volonté. La ressortie sur copie neuve de cette vision du futur oppressante était indispensable.

Plus léger pour le déjeuner, tous les jours à midi, rendez-vous avec les 13 casseurs fantaisistes d’Ocean. Danny Ocean, c’est le beau Georges Clooney, qui sait bien s’entourer devant la caméra de Soderbergh pour le troisième opus de la série : Ocean’s Thirteen.

Enfin, l’Enfance de l’Art nous propose cette semaine un pur moment de rigolade pour tous. C’est le retour de la Panthère Rose et de l’inspecteur Clouseau. Mercredi à 14h, accompagnez vos enfants pour voir Quand l’Inspecteur s’emmêle, irrésistible comédie de Blake Edwards. Bonne semaine.

Isabelle Gibbal-Hardy
L ‘équipe du Grand Action.