Hitchcock vintage et avant-première en musique.
Chère Spectatrice, cher Spectateur,
D’abord et avant tout, merci et bravo à tous celles et ceux d’entre vous qui ont suivi notre Itinéraire Rouge de samedi dernier. Excellents mets, excellents vins et excellents films, ont composé une magnifique journée entre cinéphile et gastronomie. Nous ne manquerons pas de renouveler cette expérience colorielle et nous vous en tiendrons évidemment informés.
Comme nous en sommes à parler d’événements, celui de cette semaine aura lieu mardi prochain, où nous présenterons en avant-première notre prochaine vedette de l’écran : Rent. Cet extraordinaire opéra rock, adapté d’une comédie musicale qui tint 12 ans l’affiche de Broadway, met en scène une bande de copains un peu marginaux de l’East Village. Portée à l’écran par Chris Colombus (Harry Potter), cette histoire de musique et d’amitié dégage une incroyable énergie. Rendez-vous donc mardi, pour un apéritif qui précèdera la projection. Vous en sortirez en dansant. Et à propos de musique, n’oubliez par notre prochain ciné-concert-goûter du dimanche 9 avril ou nous suivrons Buster Keaton sur son Campus. Ces deux événements font l’objet d’une pré-vente de places à la caisse.
Avant cela, la semaine s’annonce sous un signe résolument hitchcockien, avec en vedette, Complot de Famille (Family Plot). Projetée dans notre salle panoramique, cette extravagante comédie macabre est la dernière réalisation d’Hitchcock. Malade mais encore plein de malice, le vieux maître s’est manifestement bien amusé à tourner en dérision tout ce qui l’agaçait… y compris ses propres codes.
En complément, nous avons souhaité vous remettre une petite dose de certains des plus grands films de ce surdoué prolifique. En alternance dans la salle Club, retrouvez donc Jeune et Innocent, L’Homme qui en Savait Trop (version 1934), La Main au Collet, au côté de La Mort aux Trousses et du fameux Les Oiseaux.
Le soir, à 22h, Hitch laisse sa place, pour la dernière semaine, à The Woodsman, une première œuvre difficile – on y parle de pédophilie – mais ambitieuse de Nicole Kassel. Ne vous laissez pas intimider par le sujet, traité avec beaucoup de finesse et d’humanité. Ce film, pur produit du jeune cinéma indépendant américain, mérite vraiment d’être soutenu, et cela fait partie de notre mission d’exploitant indépendant. Nous vous assurons que, comme tous les spectateurs qui s’y sont risqués, vous en sortirez convaincus et bouleversés, tant par l’univers de Nicole Kassel que par la stupéfiante composition de Kevin Bacon.
Moins difficile, mais tout aussi enthousiasmant (dans un autre genre), le preux Ivanhoé régale les enfants de tout âge lors des séances matinales.
Printanière semaine.
Isabelle Gibbal-Hardy et l ‘équipe du Grand Action