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L'Édito

Guillaume braque le Grand Action

L'Édito

Guillaume braque le Grand Action

Chères spectatrices, chers spectateurs, 

Pas de sortie cette semaine, mais plusieurs événements hétéroclites, deux cycles de style très différent et une programmation éclectique de films de qualité – récents ou réédités -, dominée par Ce n’est qu’un au revoir et Un Pincement au cœur, les deux derniers moyens métrages de Guillaume Brac regroupés en une séance ; d’où notre titre, dont Guillaume ne se formalisera pas. 

Niveau événement, on commence jeudi à 20h par une soirée expérimentale du Collectif jeune Cinéma animée par la programmatrice Nadia Ghanem, dont le thème promet d’ailleurs tout un programme : “We Are Not Ourselves – We Are History Force Fed to Us”. Nous verrons successivement Those that tremble as if they were mad de Salma Shamel, Ceremony until death de Ayman Nahle, Bezuna de Saif Alsægh, What else grows on the palm of your hands de Dhiaa Biya (en sa présence) et An erased filmic memory – A long way to nowhere d’Omnia Sabry. 

Samedi à 19h30, embarquement pour les Écrans d’Afrique de notre ami Jean-Roke Patoudem. Il nous propose Faso Furie, un thriller burkinabé assez délirant de Michael Kamuanga, en sa présence.

Dimanche à 18h, le chef-décorateur Bertrand Seitz sera l’invité Du décor à l’écran. Nous verrons Le Vilain, comédie grinçante (et néanmoins familiale !) de et avec Albert Dupontel, puis échangerons avec Bertrand après la projection.

Le dernier rendez-vous se tiendra lundi à 19h30, et ce sera le Directors’ Club de la réalisatrice Éléonore Weber. Elle a choisi de notre montrer Nathalie Granger, l’histoire d’une femme confrontée à la violence de sa petite fille. Lucia Bosé, Jeanne Moreau et Gérard Depardieu sont à l’affiche de ce film réalisé par Marguerite Duras en 1972. 

Après HEC et la Fémis, Guillaume Brac débute comme assistant d’Arnaud des Pallières et d’Emmanuel Mouret, avant de monter sa boîte de production et de réaliser ses premiers courts-métrages. Grâce à notre Cycle Guillaume Brac, vous pourrez voir Contes de juillet et L’île au trésor, qui accompagnent ses derniers films : Ce n’est qu’un au revoir et Un Pincement au cœur. Guillaume excelle à capter des moments de vérité de la jeunesse. Qu’il s’agisse de documentaires ou de fiction, ses films dressent des portraits justes et touchants. Dans les deux derniers cités, regroupés en une seule séance, il suit deux groupes de lycéens à la sortie de l’adolescence. Sa caméra semble invisible tant la vie de ces jeunes gens se déploie, et prend sens dans les cadres précis de Guillaume, toujours posés à la bonne distance.  

Par ailleurs, nombre de nos récents succès restent à l’affiche. Ne ratez donc pas dont Quelque chose de vieux, quelque chose de neuf, quelque chose d’emprunté, étonnant docu-fiction-familialo-polar d’Hernán Rosselli, Mickey 17 et le cycle Bong Joon-Ho (l’occasion de revoir Parasite ou Memories of Murder) et quelques autres perles. 

Concluons avec L’Enfance de l’Art : mercredi à 14h30, La Naissance des oasis, et dimanche à 14h, Porco Rosso, d’Hayao Miyazaki.

Belle semaine. 

Isabelle Gibbal-Hardy et l’équipe du Grand Action