Sans entretien ni commentaire, Laurent Achard observe Paul Vecchiali qui tourne dans sa maison deux films en même temps, C’est l’amour et Le Cancre (2015). La mise en place d’un mouvement de caméra, les conseils que donne à ses acteurs le réalisateur, toujours précis sur le texte, l’attente du silence quand une chasse d’eau résonne dans une salle de bain sont autant de moments qui saisissent avec pudeur les états de Vecchiali au travail.