Qui est donc le quatrième personnage du documentaire de Katerina Patroni ? A l’écran, on en compte pourtant seulement trois : une jeune femme qui a perdu son frère dans un accident de moto ; un homme septuagénaire qui regrette la mort de sa mère et son penchant de jeunesse pour les femmes et le jeu ; un trentenaire, qui cherche le pardon et la reconstruction en consacrant sa vie à l’abstinence et au bénévolat. Et le quatrième alors ? Serait-ce l’objet du deuil ? Ou celui d’une croyance religieuse ? Serait-ce la ville d’Athènes, hyper présente dans les trois histoires du début à la fin ? Ou serait-ce le spectateur qui se choisit, pour lui-même ou non, une place dans le tableau dressé par la cinéaste ? A chacun de choisir.