Un peu avant l’an 1000, les Vikings ravagent l’Angleterre, tuent les rois et violent les reines. Mais, de cette sauvagerie, naît un enfant qui ignore qu’il est le bâtard du chef des Vikings. Il s’oppose au fils légitime avant de livrer son géniteur aux Anglais (l’inconscient, sans doute…). Mais entre les deux faux-frères, l’enjeu est ailleurs, personnifié par une princesse qu’ils aiment tous deux. Dès lors, en marge des batailles et des longues traversées en drakkar, l’un d’eux devra mourir.
Sublime de violence épique, d’héroïsme lyrique et de beauté sauvage. Il y a du drame shakespearien dans cet immense film d’aventure, magnifiquement mis en images et interprété. Les décors sont somptueux (même si l’on dit que les châteaux de l’époque étaient en bois et non en pierres, comme Fort Lalatte qui servit de décor), la musique envoûtante et les batailles aussi spectaculaires que l’affrontement des héros est impitoyable. Un chef d’œuvre inoubliable avant d’aller au Walhala, le paradis des Vikings où l’on doit entrer une épée à la main.
Bernard-Pierre Molin