Antoine Doisnel est un enfant mal aimé, entre une mère coquette qui ne l’a pas désiré et un beau-père jovial et faible. À l’école, il écope de punitions qui l’amènent à fuguer avec son copain René, un gamin livré à lui-même.
Le titre évoque autant les bêtises de gosse, que l’irruption de Truffaut en cinéma. L’usage du scope, dont il dit qu’il « stylise » les décors naturels, crée un réalisme poétique dans cette mise à nu de l’enfance. La répression institutionnelle de l’école- caserne à la maison de redressement succède au tempo du quotidien et de ses gags. Le regard caméra de Jean-Pierre Léaud dans la scène finale reste inoubliable.