♦ Runs Good (1970, 15')
Un sombre voyage dans les méandres de la mémoire, où l'on se remémore certains événements, certaines traditions des années 40 et du début des années 50. Il se dégage du film un phénomène 'couleur-espace', c'est-à-dire de "fausses tonalités" causées par des alternations variables de noir et de blanc, vues simultanément en un rythme dont la cadence n'est que l'effet d'actions répétitives.
- Coopérative des cinéastes indépendants, 1979, p. 95.
♦ Where The Chocolate Mountains (2015, 55')
Where the Chocolate Mountains offre toute la richesse, la sophistication et l'allusivité que l'on est en droit d'attendre de l'œuvre d'O'Neill.
Il démontre de manière convaincante ses compétences inégalées en tant que créateur d'images et de mixages sonores d'une grande densité et en tant que virtuose du genre mono - un film d'essai urbain d'une intensité hallucinante qui traverse librement la culture et l'histoire du cinéma. - Artforum