Le chat doué de parole, après avoir dévoré le perroquet, veut faire sa Bar-Mitsva pour plaire à Zlabya, la fille du rabbin. Mais le rabbin et le félin se retrouvent embarqués dans une expédition en Afrique au volant d’une autochenille Citroën.
Le récit est un concentré de plusieurs albums, entre chronique familiale et film d’aventures vers la Jérusalem noire. Un peintre russe disciple de Chagall, le rabbin et son ami le cheik (inspiré de Fellag) incarnent la tolérance œcuménique face au fanatisme. On y croise un Tintin colonialiste. Sfar reste fidèle au dessin à la plume.