Une petite fille, sous les toits, regarde tristement son ours en peluche tombé dans la gouttière, où les souris dansent. Un réverbère éclaire des affiches publicitaires dont les personnages s’animent. Un jeune pêcheur est amoureux d’une sirène, mais dans son pays il est interdit de rêver.
Ces trois films révèlent la diversité du graphisme d’Osamu Tezuka. En 13 secondes, il fait son autoportrait sur le mode de l’ironie. Il dit à la fois la poésie du monde et la folie des hommes. Célèbre dessinateur de mangas que R. Laloux et Miyazaki considèrent comme un maître, il renouvela l’animation japonaise.