Le Home, ou encore, la maison, le chez-soi, le lieu de l’intime, le lieu d’un retour à soi, tout cela, est ici, avec ces films, teinté d’amertume, de vide et de deuil. Une sensation qui aussi se lie profondément à l’expérience afro-descendante.
Bittersweet
Sohrab Hura, Inde, 2019, numérique, 00:13
Bittersweet se concentre sur l’intimité familiale, en particulier la relation entre ma mère, qui a été diagnostiquée comme souffrant de schizophrénie paranoïde aiguë, et son chien Elsa. Ce qui a commencé comme un moyen d’échapper à ma situation familiale s’est transformé en une méthode pour affronter les réalités du chez-moi.
I ran from it and was still in it
Darol Olu Kae, US, 2020, num&rique, 00:11
Une méditation poétique sur la perte et la séparation familiale, et l’amour qui perdure malgré la dispersion. Kae réutilise des matériaux trouvés en ligne et les associe à des images tirées de ses archives personnelles, dans le but d’exprimer les émotions profondes qui ont entouré la mort de son père et le déménagement soudain de ses enfants, faisant ainsi disparaître le temps et la mémoire
Fouzé Zetwal
Wally Fall, Guadeloupe, 2020, numérique, 00:13
Alors qu’elle va retrouver son père, une femme fait le point sur sa vie. Sur son trajet, le pays lui semble vide et lentement, des souvenirs de ses vies passées lui reviennent… Est-ce la réalité ? Ou est-ce seulement un rêve ?
Le Roi n'est pas mon cousin
Annabelle Aventurin, Guadeloupe, 2022, numérique, 00:30
Autrice de Karukera ensoleillée, Guadeloupe échouée (1980), Elzéa Foule Aventurin se livre, en 2017, à une série d’entretiens avec sa petite-fille. Ensemble elles retracent, non sans malice, une histoire familiale, naviguant d’un bout à l’autre de l’Atlantique noir.