Cygne I. Absis, 1976, 12min, couleur, sonore, 35mm sur DCP, France
Rythme. Voix, autres. Plaisir.
Non pas posséder, maîtriser, mais se déplacer dans un espace blanc, immense.
Beauté du corps, de la musique, libérée du geste, de la voix, de l'écriture, de l'image. Plaisir de se créer, de créer, par la force de son propre désir.
Cygne II. Absis, 1976, 9min, couleur, sonore, 35mm sur DCP, France
La salle est vaste et c’est le soir. La lumière diffuse, indirecte, filtre rouge, des tentures, des rideaux de velours, mouvants, délimitent l’espace en deux. Elle est assise au premier plan, très blanche et blonde, la chevelure bouclée tenue par un peigne. Elle porte une robe blanche, laissant voir la jambe et le pied, très doux et lisse. Parfaitement maquillée, la bouche rouge, l’épaule et les bras nus.
On ira à Neuilly inch’Allah, 2015, 20min, N&B, sonore, 16mm, France
A Paris, de jeunes travailleurs de Vélib' apprennent la lutte et tentent de s’organiser lors de leur première journée de grève. Le film interroge deux relations : celle des jeunes des quartiers populaires et leur place dans la société, leur désir de visibilité, et celle tendue entre image et son au cinéma. Ici, le son tient la narration, tandis que l’image porte l’évocation. »
L’Homme atlantique, Marylène Negro, 2008, 33min, couleur, silencieux, num. sur DCP
Dans L'Homme atlantique, que Marguerite Duras a filmé en 1981 en prenant son compagnon comme acteur, on entend sa voix sur une image complètement noire pendant trente minutes sur quarante.
Fotomatar, Dominique Noguez, 1979, 12min, couleur, sonore, 16mm, France
Fotomatar est un mot Franco-espagnol plus ou moins inventé, qui fait penser à photomaton et hésite entre mater (en argot : regarder) et matar (en espagnol : tuer). Le film qu’il désigne joue sur la narrativité. C’est aussi un film sur la durée, sur l’apparition de la couleur (plutôt glauque) , sur le suspense – un concerto pour déclics d’appareil polaroïd et cri d’horreur. C’est un thriller expérimental.