Imider, sud-est du Maroc. Une mine d’argent a siphonné l’eau des aquifères locaux pendant des décennies, asséchant les amandiers d’une communauté amazighe. Craignant que leur fragile oasis ne disparaisse, les villageois se sont pacifiquement rebellés en 2011 et ont fermé un important pipeline d’eau se dirigeant vers la mine. Huit ans plus tard, ils continuent de résister avec le peu de moyens dont ils disposent. Malgré les nombreuses arrestations, leur camp de protestation s’est transformé en un petit village fonctionnant à l’énergie solaire.