Départ en fanfare.
Chères spectatrices, chers spectateurs,
L’année commence fort au Grand Action, avec de nombreux événements. Cette semaine, nous retrouvons Harold Lloyd et son Petit Frère (The Kid Brother) pour un ciné-concert-goûter, dimanche 14 à 16h, avec la contrebasse magique d’Eric Recordier et les gâteaux de Bruno. Changement de cap mardi 16 à 20h lors du débat animé par Valérie Masson-Delmotte, spécialiste des climats du passé. L’intervention de cette pédagogue du changement climatique suivra la projection d’Une Vérité qui Dérange (An Inconvenient truth). Un cocktail préparé par l’Intendance Suivra permettra de prolonger l’échange scientifique tout en se régalant des nourritures que la terre nous offre encore.
La semaine prochaine, un autre événement animera la sortie de L’Illusionniste (The Illusionnist), le nouveau film de Neil Burger avec Edward Norton. Le magicien Gilles Arthur, créateur des Mandrakes d’Or, viendra le 20 janvier prolonger le plaisir du film en débattant du secret des magiciens et de la mutation actuelle de cet univers.
Les réservations pour tous ces événements sont ouvertes à nos caisses.
Mais revenons en à notre programmation du moment avec, toujours, Les Infiltrés (The Departed) de Martin Scorsese (en salle Club) et Le Point de Non-retour (Point Blank) de John Boorman (en salle panoramique).
Près de 40 ans séparent ces deux remarquables polars, très différents dans l’histoire, le style et le ton. Mais ils ont en commun d’être portés par une tension que seuls les grands cinéastes savent faire exister à l’écran.
D’autres films se glissent à certaines séances : tous les jours à 20h, Une Vérité qui Dérange, à propos duquel Yann Arthus-Bertrand a déclaré : «C’est un film très bien fait … En deux heures, il en fait plus pour l’environnement que moi en dix ans ! » ; mardi à 17h, Amadeus, film magistral, servi par une bande son exceptionnelle (et pour cause !) dans lequel Milos Forman évoque la vie de Mozart et de Salieri, son âme damnée. Dans un autre genre, nous vous convions à découvrir un remarquable exemple de l’école d’animation Tchèque, Monsieur Et Monsieur (Pojd’te pane budeme si hrat) de Bretislav Pojar et Miroslav Stepanek. Projeté en version française dans le cadre de l’Enfance de l’Art dimanche à 11h, midi et 13h, ce petit bijou où deux ours s’en donnent à cœur joie est accessible dès 3 ans.
La semaine prochaine, ce sera donc la sortie de l’Illusionniste et, à partir de février, les Grands Débats du Grand Action avec la revue Positif. Premier rendez-vous le 13 février avec Bird, film hommage de Clint Eastwood à Charlie Parker, auquel le magnifique Forest Whitaker redonne vie.
Belle semaine.
Isabelle Gibbal-Hardy
L ‘équipe du Grand Action