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L'Édito

Bons Baisers de Bruges.

L'Édito

Bons Baisers de Bruges.

Chères spectatrices, chers spectateurs, Rassurez-vous, le Grand Action n’est pas parti en vacances en Flandres, mais accueille sur ses écrans ce mercredi Bons Baiser de Bruges (In Bruges), dont c’est la sortie nationale.
Par ailleurs, nous poursuivons notre petit festival du meilleur du cinéma italien. Cela tombe bien pour ces escapades en Europe, puisque cette semaine, c’est la Fête du Cinéma. Le principe : pour chaque entrée au tarif dont vous bénéficiez habituellement, on vous délivre un passeport qui, 3 jours durant (dimanche, lundi et mardi), vous donne accès à toutes les séances de toutes les salles à 2 €. Excellente occasion de rattraper votre retard cinématographique.
Mais avant de parler des films de la semaine, annonçons la soirée de l’INREES de jeudi, avec un pur chef d’œuvre, le Solaris d’Andrei Tarkovski. Adaptée du roman de Stanislaw Lem, l’aventure spatiale et psychologique vers la planète Solaris prend une tournure philosophique devant la caméra de ce grand cinéaste russe. À l’issue de la projection, Romain Sardou, écrivain et membre d’honneur de l’INREES, animera un débat qui explorera les arcanes de l’imaginaire.

Bruges donc. Petite ville historique de la Belgique Flamande, où les maisons de briques se reflètent dans les canaux. Cette charmante étape est le lieu de villégiature imposé à deux tueurs après une calamiteuse mission à Londres. Dans l’attente d’un coup de fil de leur supérieur, les deux porte-flingues écument un Bruges interlope, que n’évoquent pas les guides touristiques. Et quand, le boss appelle enfin, les vacances tournent alors à la folle course-poursuite. In Bruges est le premier long-métrage de Martin McDonagh, jeune réalisateur prometteur qui retrouve Brendan Gleeson, acteur devenu fétiche depuis son moyen-métrage de 2005 : Six Shooter, oscarisé en 2006. Il y a une veine tarantinesque dans cette histoire délirante qui offre à Colin Farrell et Ralph Fiennes une incursion très réussie dans la comédie, fut elle éminemment noire.

La salle Club porte haut les couleurs de l’Italie, avec quelques grands films de l’âge d’or de son cinéma : Le Guépard, chef d’œuvre absolu de Luchino Visconti, les deux parties de Boccage 70, le Miracle à Milan de De Sica et le touchant Quelle heure est-il ? de Scola. Et puis, pour faire bonne figure, quelques succulentes comédies : Les Nouveaux MonstresL’Argent de la VieillePain, Tulipes et Comédie.

Début juillet sera animé par le festival Paris Cinéma, dont le Grand Action est partenaire. Le 7 juillet à 20h, nous aurons la joie et l’honneur d’accueillir madame Charlotte Rampling, Présidente de Paris Cinéma, qui viendra nous présenter la ressortie sur copie neuve du Verdict de Sydney Lumet. À vos agendas et bonne semaine.

Isabelle Gibbal-Hardy et l’équipe du Grand Action