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L'Édito

Reprise du rythme de croisière.

L'Édito

Reprise du rythme de croisière.

Chères spectatrices, chers spectateurs, 

Avec cinq ciné-clubs, une avant-première, deux cycles (un nouveau pour Patricia Mazuy et la poursuite de celui de Thierry de Peretti), une trentaine de films, dont deux exclus de la rentrée (La Prisonnière de Bordeaux et À son Image), on peut considérer que le Grand Action reprend son rythme normal. Mais foin d’introduction, rentrons dans le sujet.  

Ça démarre mercredi à 20h avec le Ciné-club AFCS lors duquel nous verrons Le Règne animal de Thomas Cailley. Après la projection de ce très réussi film de genre où l’espèce humaine est victime d’étranges mutations, son cadreur steadicam, Mathieu Verdier, et son chef-opérateur, David Cailley (frère du réalisateur) parleront de leur travail, notamment lors des spectaculaires scènes d’action. 

Vendredi à 20h,Mairi, Marianna, Maria honoreront Les Rendez-vous du cinéma grec. Ces trois prénoms jalonnent le parcours grec de la Callas, sujet du documentaire que Mihalis Asthenidis et Vassilis Louras, présents vendredi soir, ont consacré à cette immense chanteuse lyrique, qui renoua, sur le tard, avec ses origines.  

Bill Plympton est un grand monsieur de la caricature américaine, d’ailleurs publié dans de nombreux magazines. Mais c’est aussi un prolifique réalisateur de dessins-animés qui a obtenu deux Grands Prix au Festival international du film d’animation d’Annecy (en 1998 et en 2001). Samedi à 17h30, Bill sera dans la salle pour présenter en avant-première son dixième et dernier (pour l’instant) film : Duel à Monte-Carlo del Norte. Nous poursuivrons la rigolade après la projection. 

Hasard de la programmation, après la Callas des Rendez-vous du cinéma grec, le Ciné-club CMC (coiffure-maquillage-costume) de dimanche 18h, nous propose Jackie, de Pablo Larraín ; pour ceux qui n’auraient pas la réf, la diva mythique et la très chic veuve Kennedy furent deux compagnes successives d’Aristote Onassis, armateur grec et star de la presse people des années 50-60. L’élégance – Jackie, née Jacqueline Bouvier, sujet du biopic, était une bête de mode – sera au centre du débat en présence de Madeline Fontaine, créatrice des costumes du film, et Marie Frémont, sa première assistante. 

Le réalisateur Philippe Faucon (Samia, La Désintégration, Fatima…) a bon goût. Pour son Directors’ Club de lundi 19h30, ce cinéaste de combat a choisi Les Sentiers de la gloire. Lors du débat à suivre, il nous dira pourquoi ce film, où Stanley Kubrick conspue la stupide monstruosité de la guerre, compte tant à ses yeux (et aux nôtres).  

Sacha Trilles a filmé le suicide décidé, assumé, accompagné, revendiqué et assisté de sa grand-mère, qui a eu à cœur de partir avec style. Il sera, avec son équipe, au rendez-vous du Ciné-club Louis Lumière de mardi à 19h30, pour présenter son touchant documentaire : Berthe is Dead but it’s OK. Et comme cette histoire triste est finalement pleine de joie, nous verrons en avant programme Pépé le morse, de Lucrèce Andreae, César meilleur court-métrage en 2018. 

Nos deux récentes sorties, À son image, portrait délicat d’une jeune photographe témoin et actrice de l’indépendantisme corse, et La Prisonnière de Bordeaux, rencontre improbable d’Isabelle Huppert et Hafsia Herzi en femmes de taulard, tiennent évidemment toujours le haut de l’affiche. Le premier de ces films est accompagné d’un Cycle Thierry de Peretti qui reprend l’intégralité de sa filmographie. Un nouveau Cycle Patricia Mazuy rend, lui, hommage au travail de la réalisatrice de La Prisonnière de Bordeaux. Une cinéaste que nous apprécions depuis Peaux de vaches, Saint-Cyr, Sport de filles, ou Paul Sanchez est revenu ! et sommes heureux de soutenir : son récent Bowling Saturne est sorti dans nos salles. 

Maxxxine, Le Soldat bleu et pas mal d’autres films de l’été au Grand Action sont encore visibles (voir plus bas).  Quant à l’Enfance de l’Art, elle propose évidemment ses deux séances hebdomadaires. Mercredi à 14h30 nous visiterons La Petite fabrique de nuages, et dimanche à 14h, nous verrons que, selon Ayumu Watanabe, La chance sourit à madame Nikuko

On vous en souhaite autant. 

Isabelle Gibbal-Hardy et l’équipe du Grand Action