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L'Édito

Toujours aussi fantastique.

L'Édito

Toujours aussi fantastique.

Chères spectatrices, chers spectateurs,

Poursuite cette semaine de notre hommage au cinéma Fantastique, porté par la réédition de l’Homme Invisible, et soutenu par la Rentrée du Cinéma qui vous permet pendant trois jours (dimanche, lundi, mardi) de voir tous les films pour trois euros cinquante la séance.

Une autre histoire, toute aussi fantastique mais beaucoup plus inquiétante car bien réelle, va s’immiscer dans notre programme de fiction. Le 11 septembre 2001, vrai premier jour du troisième millénaire, l’effondrement des tours donnait naissance à un nouveau monde, dont Georges Bush devait être le premier président. Mais sait-on tout de cette fameuse catastrophe, dont les fous d’Allah revendiquent la responsabilité ? N’y a t-il pas eu, au sein même du gouvernement américain au mieux des négligences, au pire des manipulations pour utiliser cette catastrophe ? Zero, Enquête sur le 11 septembre, un film polémique proposé par l’association ReOpen911 qui milite pour que toute la lumière soit faite sur l’événement, sera projeté dans notre salle panoramique samedi à 20h. Pour prolonger le débat et la réflexion, Giovanni Melogli, assistant parlementaire de l’Eurodéputé Giulietto Chiesa et persuadé comme lui que l’administration américaine n’a pas tout dit sur les attentats, viendra à la rencontre des spectateurs. Avec des arguments qui en feront douter plus d’un…

Mais revenons au cinéma fantastique et à notre Homme Invisible. Cette production de Carl Laemmle pour Universal, fut l’un des grands films des années 30. James Whale – qui avait déjà réalisé Frankenstein – fut appelé pour adapter le roman de H.G. Wells. Plus de 70 ans après sa sortie, la copie neuve que nous présentons redonne à l’Homme Invisible son vrai visage : celui d’un film ambitieux et fort, servi par des effets spéciaux stupéfiants de virtuosité. Pour l’époque bien sûr, mais l’époque savait en fabriquer, comme pour King Kong, le célèbre grand singe amoureux, que nous projetons mercredi. Jeudi, autre adaptation réussie de la littérature anglaise, avec Le Portrait de Dorian Gray, réalisé par Albert Lewin en 1944 d’après Oscar Wilde. Vendredi et dimanche, Roman Polanski donne sa version iconoclaste des buveurs de sang avec son Bal des Vampires ; nous en retrouverons un plus classique lundi, avec le Cauchemar de Dracula, glacialement interprété par Christopher Lee dans le film de Terence Fisher. Samedi, le maître Roger Corman nous présente La Chute de la Maison Usher, encore une adaptation anglaise, d’ Edgar Alan Poe cette fois-ci, et dimanche, Tod Browning nous entraîne chez les Freaks de la Monstrueuse Parade. La troublante Féline de Jacques Tourneur, et La Maison du Diable, chef d’œuvre baroque de Robert Wise, concluront cette semaine fantastique.

Au programme encore, l’Affaire Thomas Crown, de Norman Jewison, avec Steve McQueen et Faye Dunaway, sur copie neuve dans notre salle panoramique, et mercredi à 14h, Mes Voisins les Yamada, un joli dessin animé japonais sélectionné par l’Enfance de l’Art.

La semaine prochaine, poursuite de notre programme fantastique, avant la ressortie, le 24 septembre, d ’Escalier Interdit (Up the Down Staircase). Ce film, réalisé par Robert Mulligan en 1967, raconte les difficultés d’une jeune enseignante dans un lycée sensible de New York. Ça ne vous évoque pas une certaine Palme d’Or, à Paris, 40 ans plus tard ?

Très belle semaine.

Isabelle Gibbal-Hardy et l’équipe du Grand Action