Perchée sur un arbre, Alice s’amuse, au lieu d’écouter la leçon d’histoire lue par sa sœur qui lui reproche de divaguer. Et bien justement, Alice rêve d’un monde où sa chatte lui parlerait, quand un lapin blanc très pressé vient à passer.La logique vole en éclats dès la chute vertigineuse dans le terrier. Trop petite, trop grande, Alice cherche qui elle est dans un univers paradoxal. Le chat du Cheshire la désoriente et le mille-pattes fumeur de narguilé lui donne un indice. La reine est une satire de l’éducation punitive :« sentence d’abord, jugement ensuite ». L’animation réussie invite à lire Lewis Carroll pour sa vision de l’enfance.Claudine Castel