Ce film d’animation collectif réunit trente-six cinéastes du monde entier. Il tire son titre et sa trame narrative d’un renku de M. Munefusa, dit Bashô. Dans cette forme poétique composée de trente-six strophes rédigées par divers auteurs - à la manière d’un cadavre exquis - chaque strophe répond à celle qui précède. Le résultat visuel, par la richesse des formes et la diversité des techniques, couvre un vaste registre, du lyrisme au burlesque, de la naïveté au fantastique.