24 images par seconde / 25 films par semaine
Chères spectatrices, chers spectateurs,
Si cette lettre est longue, c’est que les films sont nombreux : 25 longs et courts métrages cette semaine au Grand Action. Les événements aussi s’enchaînent : trois sont à venir, dont deux liés à la revue Positif qui, dans huit jours, prendra le contrôle de notre salle Club. Nous y reviendrons plus loin. Cette semaine, outre notre Ciné Club Positif, avec On connaît la Chanson d’Alain Resnais, et le deuxième volet de la Collection Jeu d’Acteur avec Al Pacino, héritier et vedette du Parrain 3° partie, nous verrons aussi les Courts du Grand, proposés par Collectif Prod.
Sous cette pluie de rendez-vous spéciaux, on pourra toujours s’abriter devant un bon Lumet, pour la dernière semaine du festival. Ou opter pour la Crise d’Hilarité, notre second festival, dédié aux meilleures heures de la comédie classique.
Prenons nos séances spéciales dans l’ordre chronologique, en commençant par jeudi. A 20h, Christophe Damour, auteur du deuxième opus de la Collection Jeu d’Acteur (le premier, c’était Audrey Hepburn, ici même il y a quelques semaines), viendra présenter son ouvrage consacré à Al Pacino. La soirée se poursuivra devant le Parrain 3° partie, où Michael Corleone (Al Pacino) reprend d’une main de fer la petite affaire de Don Vito. Même s’il est difficile de classer les volets de ce sublime triptyque mafieux, le troisième est peut-être notre préféré. Coppola offre en tout cas à Pacino l’une des pierres fondatrices de sa légende, que détaille le livre de Christophe Damour. Un cocktail servi au Grand Bar permettra de prolonger l’échange avec l’auteur.
Vendredi, toujours à 20h, voici nos jeunes amis producteurs de Collectif Prod qui projetteront leur dernière moisson à votre pâture. Après avoir vu six courts métrages de réalisateurs en devenir, vous pourrez, un verre à la main, leur dire ce que vous en avez pensé. Et dénicher, dans ces Courts du Grand, les Coppola de demain.
Le dernier rendez-vous de la semaine est un de nos classiques mensuels. Mardi à 20h, le Ciné-Club Positif de juin illustrera le dossier de la revue : la chanson dans le cinéma français. Et quelle bonne idée, pour introduire le débat avec Alain Masson, critique à Positif et responsable du dossier, de proposer On Connaît la Chanson, petit bijou chanté d’Alain Resnais, auquel le dernier Festival de Cannes à octroyé un bien modeste Prix de consolation pour un si génial monsieur.
Pour finir avec les séances spéciales, signalons que l’Enfance de l’Art promet un mercredi après-midi frissonnant en compagnie de Frankenstein, version James Whale de 1931, avec l’inoubliable Boris Karloff. Nous complétons cette programmation jeune public avec Brendan et le Secret de Kells, très joli dessin animé de Tom Moore. Adaptée d’un conte initiatique Irlandais, cette production irlando-franco-belge raconte l’histoire d’un jeune enlumineur qui va devoir affronter 1000 dangers, millésimés 11è siècle.
Quelle place reste t-il pour nos deux festivals ? Peu. Pourtant, on a toujours besoin de Crise d’Hilarité ! Une bonne petite comédie de qualité, comme la nuit à l’opéra des Marx, les non moins marxistes (tendance Karl et non Groucho) et drolatiques Temps Modernes de Chaplin, ou le Drôle de Drame de Carné délieront vos zygomatiques. Si vous aimez l’humour anglais, Noblesse Oblige de Robert Hamer, vous sourie. Et si vous êtes plutôt comédie américaine, Billy Wilder vous propose Certains l’aiment Chaud.
Ce festival du rire quittera l’écran la semaine prochaine, tout comme celui consacré à notre ami Lumet, dont nous projetons les derniers feux. 10 films à l’affiche, dont A Bout de Course, avec le beau et mort River Phoenix. Que ses fans se rassurent : dès la rentrée, ils le retrouveront dans un festival River Forever, avec My Own Private Idaho sur copie neuve en vedette.
Mais avant la rentrée il y a la semaine prochaine : réédition des Monstres et Positif à la Plage.
Bonne semaine.
.Isabelle Gibbal-Hardy et l’équipe du Grand Actio